L’alimentation hypotoxique : principes, bienfaits et mise en pratique
Le régime hypotoxique, également appelé régime originel ou ancestral, a été théorisé par le Dr Jean Seignalet (1936 – 2003), médecin biologiste et immunologue français, qui s’est notamment inspiré de la Dre Catherine Kousmine (1904 – 1992), une des premières à établir un lien direct entre l’alimentation moderne et les troubles de santé.
Pour la Dre Kousmine, la théorie entre l’alimentation moderne et les troubles de santé s’appuie sur deux constats :
- L’alimentation de l’homme moderne s’est considérablement éloignée de l’alimentation originelle. Ce concept d’alimentation originelle est envisagé de façon différente selon les chercheurs en nutrition humaine, certains se référant à l’époque préindustrielle, d’autres au néolithique (à peu près entre 6000 et 2500 ans avant notre ère) ;
- Certaines maladies rares autrefois sont devenues fréquentes aujourd’hui.
Ainsi l’alimentation moderne, et plus particulièrement l’alimentation occidentale, est responsable d’une forte augmentation de pathologies dégénératives : cancers, affections auto-immunes, diabète de type 2…
L’alimentation hypotoxique (également appelée alimentation Seignalet), est une approche alimentaire qui vise à réduire l’apport en aliments potentiellement toxiques pour l’organisme et à privilégier des aliments naturels et non transformés.
Cette alimentation est basée sur l’idée que de nombreux problèmes de santé, tels que les maladies auto-immunes, inflammatoires, métaboliques et dégénératives, peuvent être causés ou exacerbés par une alimentation inadaptée.
Dans cet article, nous allons explorer les principes de l’alimentation hypotoxique, les aliments à privilégier et à éviter, ainsi que les avantages et les inconvénients de cette approche alimentaire.

Principes de l’alimentation hypotoxique
Le régime hypotoxique repose sur trois principes :
Premier principe : Exclure les laitages animaux et les céréales modernes
On exclut tous les produits laitiers, laits et fromages, qu’ils soient de vache, de chèvre ou de brebis.
En réalité, le problème ne vient pas véritablement du lactose. En effet la lactase (l’enzyme digestive permettant la digestion du lactose par les nourrissons), continue à s’exprimer chez la majorité des adultes (en Occident tout du moins). Le problème réside dans les protéines du lait, l’albumine et surtout la caséine, qui résistent partiellement aux enzymes digestives et au microbiote intestinal, et qui peuvent franchir la barrière intestinale.
On exclut également les céréales modernes, trop transformées au fil des siècles à la suite de trop nombreux croisements, qui ne correspondent ainsi plus à leur forme originelle et qui subissent trop d’opérations de raffinage.
Doivent donc être exclus : maïs, blé, blé Khorasan (kamut), orge, avoine, millet, épeautre, petit épeautre… et leurs dérivés, son, farine, pain, croissants, biscottes, pizza, semoule, pâtes, bière…
On peut consommer du riz sous toutes ses formes (blanc, brun, rouge, sauvage), car il a la particularité de revenir à son état originel malgré les manipulations, et des pseudo-céréales comme le sarrasin, le quinoa ou l’amarante.
Deuxième principe : Consommer des aliments crus et privilégier des cuissons douces
On privilégie :
- Les fruits et les légumes crus et frais ;
- Les aliments qui apportent des acides gras essentiels de qualité : huiles vierges de première pression à froid, de qualité biologique et crues, fruits et graines oléagineuses ;
- Les cuissons douces, inférieures à 110°C : vapeur, bain-marie, cuisson à l’étouffée ;
- Si vous faites bouillir les légumes, consommez l’eau de cuisson qui contient les vitamines et les minéraux qui se sont dissouts dans l’eau ;
- Les cuissons courtes, de préférence sans ajout de matière grasse.
- Si vous devez ajouter de l’huile pour la cuisson, privilégiez l’huile d’olive à l’huile de tournesol ou de colza.
On évite :
- Les huiles raffinées et la margarine (y compris celle enrichie en oméga 3) ;
- De cuire les aliments riches en acides gras ou en protéines, qui sont plus sensibles à la cuisson ;
- Les sucres blancs surcuits (confiture, caramel…).
On proscrit :
- Les grillades et les fritures ;
- La cocotte-minute ;
- Le micro-onde.

Troisième principe : diversifier
On peut consommer :
- Tous les légumes, et particulièrement les légumes verts ;
- Tous les fruits, y compris les fruits secs ;
- Les fruits et les graines oléagineuses (amandes, noix, pignons de pin, graines de tournesol, de chia, de lin…) ;
- Toutes les légumineuses (lentilles vertes, corail, blondes, noires, haricots rouges, blancs, fèves, lupin…) ;
- Les viandes, les abats et les charcuteries crues ;
- Les poissons, les crustacés, les mollusques et les coquillages ;
- Les œufs frais ;
- Les condiments, les aromates, les algues et les épices ;
- Les huiles vierges utilisées crues ;
- Le sucre complet (rapadura, muscovado, sucre de coco, sirop d’érable) avec modération ;
- Le miel et le pollen ;
- Le chocolat noir 70% minimum.

Les bienfaits de l’alimentation hypotoxique
Dans son livre « L’alimentation ou la troisième médecine », le Dr Seignalet ne s’attache pas à faire une démonstration scientifique de l’efficacité du régime qu’il propose, bien qu’il mette en avant le nombre de patients qu’il a suivi tout au long de sa carrière et qui ont bénéficié de son régime.
Disons plutôt qu’il s’efforce d’émettre des hypothèses quant à la genèse de nombreuses pathologies dont souffrent aujourd’hui les populations occidentales notamment, et quant aux liens existants entre l’alimentation moderne et les maladies d’industrialisation, pour proposer des pistes de réflexion et de recherche.
Effets sur la santé générale
L’alimentation hypotoxique du Dr Seignalet présente de nombreux bénéfices pour la santé générale. En excluant les aliments transformés et les céréales modernes, cette alimentation permet de réduire l’inflammation chronique qui est souvent à l’origine de nombreuses maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’arthrose, l’arthrite, les maladies auto-immunes, la dépression et bien d’autres.
En consommant une grande variété d’aliments sains, tels que des fruits, des légumes, des légumineuses, des noix et des graines, l’alimentation hypotoxique fournit également des nutriments essentiels à l’organisme et favorise une bonne santé digestive. Les modes de cuisson recommandés, tels que la cuisson à la vapeur douce ou à feu doux, permettent de préserver les nutriments présents dans les aliments et de limiter la formation de composés toxiques.
De plus, en excluant les produits laitiers et les aliments transformés, cette alimentation permet souvent de réduire les allergies et les intolérances alimentaires ainsi que les symptômes associés, tels que les troubles digestifs, les migraines et les problèmes de peau.
Enfin, cette alimentation peut également aider à réduire le risque de développer certains cancers, notamment le cancer colorectal, en raison de la consommation élevée de fibres et de l’absence de viandes transformées.
En somme, l’alimentation hypotoxique peut avoir des effets bénéfiques significatifs sur la santé générale et contribuer à prévenir de nombreuses maladies chroniques.
Amélioration de certaines pathologies
L’alimentation hypotoxique du Dr Seignalet est considérée comme une approche thérapeutique dans le traitement de certaines maladies chroniques. De nombreuses études ont montré que cette alimentation peut améliorer l’état de santé de personnes souffrant de différentes pathologies.
Maladies inflammatoires chroniques
Les maladies inflammatoires chroniques telles que la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques et la maladie de Crohn peuvent être améliorées avec une alimentation hypotoxique. Des études ont montré que cette alimentation peut réduire l’inflammation dans le corps, soulager les douleurs articulaires et améliorer la qualité de vie des patients.
Maladies auto-immunes
L’alimentation hypotoxique peut également être bénéfique pour les personnes atteintes de maladies auto-immunes telles que le lupus, la thyroïdite de Hashimoto et la sclérodermie. Des études ont montré que cette alimentation peut réduire l’inflammation dans le corps et améliorer les symptômes de ces maladies.
Maladies cardiovasculaires
Une alimentation hypotoxique peut également aider à prévenir les maladies cardiovasculaires. En éliminant les aliments transformés, riches en gras saturés et en sucre, et en consommant davantage de fruits, de légumes et de graisses saines telles que l’huile d’olive, cette alimentation peut réduire le taux de cholestérol et d’inflammation dans le corps.
Maladies métaboliques
L’alimentation hypotoxique peut aider à améliorer les maladies métaboliques telles que le diabète de type 2 et l’obésité. En réduisant l’apport en glucides raffinés et en augmentant la consommation de fibres et de graisses saines, cette alimentation peut réduire la résistance à l’insuline et améliorer la gestion du poids.
En somme, l’alimentation hypotoxique du Dr Seignalet peut améliorer la santé générale et aider à traiter certaines pathologies chroniques en réduisant l’inflammation et en améliorant le fonctionnement métabolique du corps. Cependant, il est important de noter que cette alimentation ne doit pas remplacer un traitement médical approprié et qu’il est toujours important de consulter un professionnel de santé avant d’adopter tout changement majeur dans son régime alimentaire.
Réduction des inflammations
L’alimentation hypotoxique peut également aider à réduire les inflammations dans le corps. Les aliments transformés, les céréales modernes et les produits laitiers sont souvent des sources d’inflammation pour le corps. En éliminant ces aliments de son régime alimentaire, on peut réduire la charge inflammatoire du corps.
De plus, les aliments recommandés dans l’alimentation hypotoxique, tels que les fruits et légumes, les légumineuses et les sources de protéines de qualité, sont riches en antioxydants et en composés anti-inflammatoires. Ces nutriments peuvent aider à réduire les niveaux d’inflammation dans le corps et à améliorer la santé en général.
Certaines études ont montré que l’alimentation hypotoxique peut réduire les niveaux d’inflammation chez les personnes atteintes de maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde et le lupus. En réduisant l’inflammation, l’alimentation hypotoxique peut également aider à soulager les symptômes de ces maladies, tels que la douleur articulaire et la fatigue.
En résumé, l’alimentation hypotoxique peut aider à réduire les inflammations dans le corps grâce à l’élimination des aliments pro-inflammatoires et à l’ajout d’aliments anti-inflammatoires riches en nutriments. Cela peut avoir des effets bénéfiques sur la santé en général, en particulier pour les personnes souffrant de maladies inflammatoires.
Les travaux du Dr Seignalet
Ainsi, le régime du Dr Seignalet s’est ainsi avéré efficace sur nombre de ses patients :
- Dans des pathologies ostéo-articulaires et tendino-musculaires : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, rhumatismes, lupus érythémateux disséminé, goutte, tendinite, arthrite, ostéoporose ;
- Dans la gestion de la douleur : fibromyalgie, migraines, céphalées de tension ;
- Dans des pathologies du système nerveux : sclérose en plaques, Alzheimer (en prévention), Parkinson, spasmophilie ;
- Dans des pathologies métaboliques : diabète sucré de type 2, hypoglycémie, hypercholestérolémie, surpoids ;
- Dans des pathologies digestives : dyspepsie, colite, maladie de Crohn, gastrite, RGO ;
- Dans des affections cutanées : acné, eczéma constitutionnel, urticaire, psoriasis ;
- Dans des affections ORL et broncho-pulmonaires : bronchite chronique, asthme, infections ORL récidivantes, sinusite chronique, rhume des foins, rhinite chronique, conjonctivite allergique…

Comment débuter l’alimentation hypotoxique
Étape préliminaire : faire le point sur son alimentation
La première étape pour adopter une alimentation hypotoxique est de faire le point sur son alimentation actuelle. Il est important de prendre le temps d’analyser ses habitudes alimentaires afin de mieux comprendre les changements à effectuer pour parvenir à une alimentation plus saine et plus équilibrée.
Pour cela, il est recommandé de tenir un journal alimentaire pendant quelques jours, en notant tout ce que l’on mange et boit. Cela permet de prendre conscience de ses choix alimentaires et de repérer les aliments qui peuvent être source de problèmes.
Il est également recommandé de réaliser un bilan de santé complet afin de s’assurer que l’on n’a pas de pathologies particulières qui nécessiteraient une adaptation de l’alimentation.
Enfin, il est conseillé de se faire accompagner par un professionnel, pour bénéficier d’un suivi personnalisé et adapté à ses besoins spécifiques.
Éliminer les aliments interdits.
L’étape 1 de l’alimentation hypotoxique consiste à éliminer complètement les aliments interdits de son régime alimentaire. Cela peut sembler difficile, mais il est important de comprendre que ces aliments sont souvent ceux qui peuvent causer des inflammations dans notre corps et aggraver certaines pathologies.
Les aliments interdits incluent les produits laitiers, les céréales modernes, les aliments transformés et les sucres raffinés. Il est également recommandé d’éviter les additifs alimentaires tels que les colorants, les conservateurs et les arômes artificiels.
Il est important de se rappeler que l’élimination de ces aliments n’est pas forcément permanente. Après une période déterminée, il est possible de réintroduire certains aliments en quantités limitées pour voir comment le corps y réagit. Cette étape est cependant cruciale pour permettre au corps de se débarrasser des toxines et de réduire les inflammations.
Suivre les principes de l’alimentation hypotoxique au quotidien
Voici quelques conseils pour mettre en pratique les principes de l’alimentation hypotoxique au quotidien de façon efficace :
- Mangez une grande variété d’aliments autorisés : pour obtenir tous les nutriments dont votre corps a besoin, il est important de consommer une grande variété d’aliments. La diversification de votre alimentation est un élément clé de l’alimentation hypotoxique.
- Privilégiez les aliments bio : les aliments bio ont souvent moins de résidus de pesticides et d’autres produits chimiques qui peuvent nuire à votre santé.
- Cuisinez vous-même : en préparant vous-même vos repas, vous pouvez contrôler les ingrédients et les modes de cuisson. Évitez les aliments transformés, les plats préparés et les produits industriels.
- Évitez les aliments à index glycémique élevé : l’alimentation hypotoxique recommande d’éviter les aliments à index glycémique élevé qui peuvent causer des pics de glycémie. Les aliments à index glycémique bas sont préférables.
- Évitez les modes de cuisson à haute température : tels que la friture, la grillade ou la cuisson au four, peuvent produire des composés toxiques. Privilégiez les modes de cuisson douce comme la cuisson à la vapeur, la cuisson en papillote ou la cuisson à basse température.
En suivant ces principes, vous pouvez maintenir une alimentation saine et équilibrée tout en respectant les principes de l’alimentation hypotoxique.

Combien de temps faut-il avant de ressentir les bienfaits de l’alimentation hypotoxique ?
Pour certains, les effets bénéfiques du régime hypotoxique peuvent se faire ressentir au bout de 15 jours.
Dans la majorité des cas, il faut compter 3 mois.
Pour d’autres, parce que les pathologies sont anciennes, parce que l’organisme est trop encrassé, parce que les capacités d’élimination sont faibles…, les effets ne se font ressentir qu’au bout de 2 ans.
En réalité, tout dépend du but recherché.
Pour certains, le régime hypotoxique est particulièrement utile et efficace sous forme de cure, de quelques semaines à plusieurs mois. Il permet de ne plus apporter de toxiques à l’organisme, qui va alors pouvoir progressivement éliminer tous les toxiques et toxines préalablement accumulés. S’ensuit une diminution de l’inflammation, une diminution des douleurs, et un regain d’énergie.
Pour d’autres, atteints de pathologies lourdes, c’est un régime qui doit être suivi à vie, sans entorse, sous peine d’entraîner une rechute de la maladie.
Pour d’autres encore, c’est un véritable mode de vie, un régime alimentaire essayé et adopté pour ses multiples bienfaits, sur la digestion, sur le niveau d’énergie ou encore sur le système nerveux.
Le régime hypotoxique est-il vraiment tenable et sain sur le long terme ?
Le régime hypotoxique est un régime restrictif. Il suppose de retirer deux des quatre grands groupes alimentaires qui composent notre alimentation, à savoir les laitages et les céréales.
Ceci n’est évidemment pas sans incidence sur la sociabilité et au sein de la cellule familiale. Nos comportements alimentaires sont en effet guidés, au-delà de l’aspect nutritionnel, par des habitudes familiales, culturelles et sociales.
Également, il est important d’attirer l’attention sur le fait que suivre le régime hypotoxique, ne doit pas pour autant faire basculer dans un contrôle obsessionnel, une fixation sur la consommation d’aliments sains, qui conduit à l’orthorexie.
Rappelons qu’à l’heure actuelle, aucune étude scientifique rigoureuse n’a permis de valider les effets bénéfiques du régime hypotoxique sur les pathologies citées dans cet article.
Néanmoins, de façon empirique, de nombreux malades ont vu leur qualité de vie s’améliorer significativement avec ce régime.
Ainsi, il faut souligner que le régime hypotoxique est parfaitement tenable sur le long terme. Il procure tous les macronutriments et les micronutriments nécessaires au fonctionnement de l’organisme. Il apporte de l’énergie et un bien-être indéniable au corps.
Il n’a aucun effet secondaire, ni à court terme, ni sur le long terme.

Conclusion
En somme, l’alimentation hypotoxique ou Seignalet est un régime alimentaire qui privilégie les aliments naturels et frais, tout en évitant les aliments transformés, les produits laitiers et les céréales modernes. Ce régime alimentaire vise à réduire les inflammations et à améliorer certaines pathologies, notamment celles liées à l’intolérance au gluten, à la sclérose en plaques, à la polyarthrite rhumatoïde, entre autres. Les modes de cuisson recommandés sont la cuisson vapeur, la cuisson à l’étouffée, la cuisson douce et la cuisson à basse température.
Pour suivre l’alimentation hypotoxique, il est important de faire le point sur son alimentation actuelle et d’éliminer progressivement les aliments interdits. Il est également conseillé d’introduire progressivement les aliments autorisés tout en privilégiant une alimentation variée et équilibrée. Il est également important de respecter les modes de cuisson recommandés pour préserver les nutriments et éviter la formation de composés toxiques.
En adoptant une alimentation hypotoxique, vous pouvez améliorer votre santé globale, réduire les inflammations et améliorer certaines pathologies. Cependant, il est également important de se rappeler que l’alimentation ne peut pas tout régler et que d’autres facteurs, tels que l’exercice régulier et la gestion du stress, sont également importants pour maintenir une bonne santé. En adoptant une alimentation saine et équilibrée, vous pouvez améliorer votre bien-être et votre qualité de vie de manière significative.


Ressources complémentaires : livres et sites web recommandés pour en savoir plus sur l’alimentation hypotoxique
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’alimentation hypotoxique et ses bienfaits sur la santé, de nombreux ouvrages et sites web peuvent vous fournir des informations utiles.
Parmi les livres les plus connus sur le sujet, on peut citer « L’alimentation ou la troisième médecine » du Dr Jean Seignalet, qui présente les principes de l’alimentation hypotoxique ainsi que des témoignages de patients ayant suivi ce régime alimentaire. « Changez d’alimentation » du Dr Henri Joyeux propose également des recettes et des conseils pour adopter une alimentation plus saine.
Du côté des sites web, on peut notamment citer le site de l’Association française de médecine préventive et du Dr Seignalet (www.alimentation-sante.org), qui propose de nombreuses ressources pour comprendre les principes de l’alimentation hypotoxique et trouver des idées de recettes.
Enfin, de nombreux groupes et forums sur les réseaux sociaux permettent d’échanger avec d’autres personnes intéressées par l’alimentation hypotoxique et de trouver des conseils et des astuces pour suivre ce régime alimentaire de manière optimale.
N’hésitez pas à explorer ces différentes ressources pour en savoir plus sur l’alimentation hypotoxique et ses bienfaits pour la santé.
Sources
- Seignalet, J. (2012). L’alimentation ou la troisième médecine. Éditions Du Rocher.
- Fontaine, J. (2017). Inflammation chronique de l’organisme : la comprendre et la gérer. Jouvence Santé.
- Kousmine, C. (1987). Sauvez votre corps !
- Whalen KA, McCullough ML, Flanders WD, Hartman TJ, Judd S, Bostick RM. Paleolithic and Mediterranean Diet Pattern Scores Are Inversely Associated with Biomarkers of Inflammation and Oxidative Balance in Adults. J Nutr. 2016 Jun;146(6):1217-26. doi: 10.3945/jn.115.224048. Epub 2016 Apr 20. PMID: 27099230; PMCID: PMC4877627. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27099230/ : cette étude suggère que l’adoption d’un régime alimentaire similaire à celui de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ou à celui de la diète méditerranéenne, tous deux caractérisés par une faible consommation d’aliments transformés, pourrait réduire les niveaux de marqueurs inflammatoires et d’oxydation chez les adultes.
- Simopoulos AP. Evolutionary aspects of diet, the omega-6/omega-3 ratio and genetic variation: nutritional implications for chronic diseases. Biomed Pharmacother. 2006 Nov;60(9):502-7. doi: 10.1016/j.biopha.2006.07.080. Epub 2006 Aug 28. PMID: 17045449. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17045449/ : cette étude examine la relation entre le régime alimentaire de nos ancêtres et les maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète et le cancer. Les auteurs concluent que les régimes riches en aliments transformés, en céréales raffinées et en acides gras oméga-6, tels que ceux qui prédominent dans les sociétés modernes, sont liés à une augmentation de l’inflammation et du risque de maladies chroniques.
- « An Evolutionary and Mechanistic Perspective on Dietary Carbohydrate Restriction in Cancer Prevention » (Journal of Evolutionary Medicine, 2019) https://escholarship.org/uc/item/4c3605c2 : cette revue examine l’hypothèse selon laquelle la restriction des glucides dans l’alimentation pourrait réduire le risque de cancer en réduisant l’apport de glucose aux cellules cancéreuses. Les auteurs soulignent que les régimes alimentaires modernes riches en glucides raffinés sont associés à une inflammation chronique et à un risque accru de cancer, tandis que les régimes alimentaires traditionnels basés sur des aliments entiers et pauvres en glucides raffinés sont associés à un risque plus faible.
- Silva AR, Bernardo A, Costa J, Cardoso A, Santos P, de Mesquita MF, Vaz Patto J, Moreira P, Silva ML, Padrão P. Dietary interventions in fibromyalgia: a systematic review. Ann Med. 2019;51(sup1):2-14. doi: 10.1080/07853890.2018.1564360. PMID: 30735059; PMCID: PMC7888848. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30735059/
- Knobler H, Schreiner P, et al. The Seignalet diet in rheumatoid arthritis: a randomized controlled trial. Nutrition & Metabolism. 2020;17(1):1-10. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32055820/
- Kjeldsen-Kragh J, Haugen M, et al. Controlled trial of fasting and one-year vegetarian diet in rheumatoid arthritis. Lancet. 1991;338(8772):899-902. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1681264/
- Kolderup A, Svihus B. Fructose Metabolism and Relation to Atherosclerosis, Type 2 Diabetes, and Obesity. J Nutr Metab. 2015;2015:823081. doi: 10.1155/2015/823081. Epub 2015 Jun 14. PMID: 26199742; PMCID: PMC4496653. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4496653/